
étang des Landes (23)



étang des Landes (23)
La Bioélectronique
La plupart des médecines alternatives considèrent que la maladie résulte d’un déséquilibre au niveau du terrain, c’est-à-dire de l’état global du sujet. À rebours des approches allopathiques qui tentent d’isoler un agent pathogène, le concept de terrain invite à identifier une "pluri-factorialité" et des liens systémiques entre les différentes dimensions de la santé.
Je souhaite, pour mieux illustrer cette notion de terrain, évoquer les recherches du Pr Louis-Claude Vincent et de Mme Jeanne Rousseau sur la bioélectronique. Ils ont mis au point une technique de laboratoire très simple permettant de mesurer trois constantes des substrats essentiellement aqueux : le pH, le rH2 et le rô [1].
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il faut savoir que tout processus impliquant la vie est lié à l’eau H2O. Un corps vivant en contient de 65 à 95%. Mais cette eau vivante n’a rien à voir avec de l’eau distillée ! Nous savons en effet que certaines molécules d’eau se dissocient pour former des ions H+ et OH- d’une part, et des atomes d’oxygène et d’hydrogène d’autre part. Ces phénomènes rendent l’eau DIAMAGNÉTIQUE : c'est-à-dire qu’elle fonctionne comme une bande magnétique, capable de mémoriser de multiples informations, depuis les rayonnements cosmiques dans l’atmosphère jusqu’aux vibrations mentales que nous pouvons lui apporter [2]... Explorer la qualité de cette EAU vivante qui nous constitue semble donc tout à fait intéressant.
A quoi correspondent ces trois constantes en bioélectronique ?
1- Le pH
Il manifeste le degré d’acidité ou d’alcalinité, et de ce fait nous permet de mesurer très précisément le niveau d’hydratation de l’organisme – et donc sa fraîcheur et sa jeunesse biologique !
-
L’acidité, c’est le YIN de la Médecine Traditionnelle Chinoise, l’hydratation, la jeunesse et la fécondité féminine (ions H+ prédominants).
-
L'alcalinité, c’est le YANG de la Médecine Traditionnelle Chinoise, la maturité et la force virile (fécondité masculine) mais aussi la déshydratation et la vieillesse (ions OH- prédominants).
2- Le rH2
Il manifeste le niveau d’oxydo-réduction. C’est un critère essentiel de la vie.
-
L’état d’oxydation (perte d’électrons : rH2 élevé) est la résultante des mécanismes de combustion… Elle signe la fin de la vie. Un produit oxydé est un produit calciné, mort. Il ne peut plus rien apporter à l’organisme, un peu comme les cendres. Les "radicaux libres" sont des produits hyperoxydés et de plus radioactifs.
-
L'état de réduction (électrons en grand nombre, rH2 faible puisque les atomes d’hydrogène sont transformés en ions H+ avec libération d’électrons) est au contraire la signature de la vie dans son essence dynamique : il permet les combustions qui fournissent une partie de l’énergie vitale et permettent toutes les transformations dynamiques.
Le rH2 nous permet en quelque sorte de connaître le niveau de la jauge de carburant disponible pour nos microzymas !
Ces fluctuations se retrouvent dans tous les phénomènes de la vie, comme au cours de la fécondation : l’ovule féminin est avide d’électrons et les obtient de la semence mâle qui en est très riche. La rencontre génère une décharge électrique de faible intensité mais de 490.000 volts selon Louis-Claude Vincent.
3. Le rô ou résistivité
Il mesure la concentration du milieu en électrolytes et en minéraux qui viennent encombrer et gêner les réactions physiologiques vitales. Cette constante permet d’apprécier la pression osmotique du milieu.
-
Plus le milieu est riche en ions conducteurs (milieu pollué), plus le passage d’un courant au travers du milieu en question est aisé : on dit que sa conductivité est importante, le rô est bas.
-
Par contre, si le milieu contient peu d’ions, alors, le courant ne pourra passer que très difficilement, et la résistivité sera élevée. Plus le rô est élevé, moins les électrolytes sont nombreux, et plus le milieu est sain !
Quelles sont les normes de ces constantes ?
-
Un rH2 aux alentours de 21 soit 107 électrons /g pour le sang veineux. Le cancer correspond à un rH2supérieur à 28, L’homme moderne se situe en général entre 26 et 27.
-
Un pH à 7,1 + ou - 0,3 pour le sang veineux. L’homme moderne se situe facilement à 7,7 !
-
Un rô à 220 pour la femme, 200 pour l’homme pour le sang veineux. L’homme moderne tourne entre 160 et 240.
Les personnes se complémentant régulièrement en vitamines ont très probablement des normes différentes. Il est probable qu’en pareil cas, la véritable santé se situera dans une zone plus acide et réduite, ce que nous pourrions vérifier facilement sur les animaux capables de synthétiser la Vitamine C.
Quelles sont les causes d'anomalies ?
Beaucoup d’épidémies, dites "contagieuses", pourraient s’expliquer par des phénomènes bioélectroniques :
-
La consommation d’eau hyper-oxydée (c’était le cas pour la peste au moyen-âge où les paysans consommaient l’eau des mares),
-
Les carences alimentaires,
-
Les pollutions que nous subissons, par des métaux lourds, des pesticides, ou des problèmes électromagnétiques qui jouent de manière évidente sur la concentration en électrons (rH2) et sur la résistivité (rô).
-
Les émotions et les stress qui nous poussent vers le terrain Alcalin et Oxydé.
Tout ceci génère ce que le Pr Béchamp nommait la DYSCRASIE (anomalie du milieu intérieur)
Le Pr. Louis Claude Vincent a effectué des milliers de mesures qui nous ouvrent des pistes de réflexion sur les notions de santé, de cancer, de maladie microbienne, et même d’épidémies. Il a pu constater, par exemple, que le stress et la vieillesse correspondent au terrain alcalin oxydé (sympathicotonie), la jeunesse et la détente relèvent plutôt du terrain acide et réduit (vagotonie).
La Bioélectronique nous permet donc de différencier ces deux états de manière scientifique :
-
Si nous admettons l’idée que le cancer pourrait avoir une cause psychosomatique et qu’il soit donc lié à un stress intense, cela correspondrait à un terrain alcalin et oxydé (sympathicotonie).
-
Au contraire, l'inflammation et la maladie signeraient un retour à la vagotonie qui pourrait manifester un processus d'auto-guérison.
Non seulement nous pourrions savoir si le cancer est toujours en phase active (sympathicotonie liée à un stress), c’est-à-dire en "pathologie [4]", ou bien en phase de guérison avec inflammation (vagotonie).
Cet examen permettrait aussi de vérifier l’impact de l’annonce du diagnostic. Si cette annonce génère un stress important – et l’ampleur du stress sera manifestée par le niveau de l’alcalose et de l’oxydation qui en résulte –, nous pourrions alors nous attendre à l’apparition d’une autre localisation cancéreuse. Ce qui pourrait nous amener à remettre en cause la notion de "métastases" : ces localisations secondaires ne seraient pas liées à la migration de cellules cancéreuses dans un autre organe, mais bien au cumul de stress distincts.
Je pense que c'est une voie de recherche qui pourrait être d'autant plus fructueuse que nous ne savons toujours pas de manière certaine, à ce jour, ce qui cause les cancers. Il faudrait donc généraliser cet examen de laboratoire, en faire une routine systématique, afin de disposer de statistiques fiables nous permettant de mieux comprendre ces problèmes de santé majeurs.
----------------------
[1] Cf. : « la Bioélectronique de Vincent » de Roger Castell aux éditions Dangles, et « La bio-électronique et les mystères de la vie » du Dr Pierre Bressy, le Courrier du Livre.
[2] Je vous renvoie aux travaux de Jacques Collin : « L’eau, le miracle oublié » et « L’insoutenable vérité de l’eau » aux éditions Guy Trédaniel qui nous découvrent la splendeur de cet élément vital.
Par rapport à l’influence de la pensée sur l’eau, il faut lire les découvertes du Dr Masaru Emoto, un chercheur japonais mondialement connu. Son livre « Le miracle de l’eau » aux éditions Guy Trédaniel est absolument incontournable.
[3] Faute de pouvoir effectuer légalement des prises de sang, beaucoup de thérapeutes ont recours à des analyses des urines et de la salive. Je pense que les résultats obtenus n’ont pas cet intérêt diagnostic car ces substrats sont soit des substances ayant une fonction enzymatique spécifique (salive), soit des surplus éliminés (urines) dans des proportions qui sont fonction de beaucoup de facteurs, en particulier de la quantité d’eau ingérée. L’idéal serait de mettre au point un appareil capable de faire ces mesures sur du sang capillaire que nous pourrions prélever très facilement à l’aide d’une simple piqûre superficielle d’un doigt. Mais malheureusement, à ce jour, ce matériel n’est pas encore mis au point, à ma connaissance. Il est clair que ces normes seraient différentes pour du sang capillaire.
[4] Sur le plan étymologique, « pathologie » signifie « l’expression d’une souffrance ».
