
étang des Landes (23)



étang des Landes (23)
LA PSYCHOSOMATIQUE
C'est une conception de la maladie qui émerge en 1917 avec Groddeck – un psychanalyste autrichien disciple de Freud. Cette conception est approfondie par des chercheurs remarquables comme Henri Laborit, Michaël Balint, Michel Noirot, Marc Fréchet, puis à partir de 1978 par le Dr Ryke Geerd Hamer qui a pu aller très loin dans la recherche sur ce plan et confirmer de manière scientifique la validité de ces hypothèses.
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Selon cette théorie, hormis les empoisonnements et les carences, toutes les pathologies et toutes les maladies seraient d’origine psychosomatique. Elles seraient toujours la résultante d’un stress monstrueux, imprévu, nous mettant en double danger de mort.
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En effet, si nous nous laissons accaparer par l’intensité de ce stress, nous risquons d’oublier les règles de prudence élémentaires et l’accident est bien probable.
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Par ailleurs, le niveau d’énervement est tel que nous sommes incapables de manger et de dormir.
En pareil cas, le cerveau intervient et met en place un processus de survie, qui peut être un désordre hormonal, une paralysie, une carie, une tumeur cancéreuse, un dysfonctionnement sensoriel, une dépression, voire une schizophrénie.
Ces phénomènes sont confirmés de nos jours par les neurosciences. Par exemple, les travaux du Dr Joseph Ledoux explicitent que, dans certaines situations de stress majeur, l’amygdale et le thalamus court-circuitent le cortex préfrontal et donc le mental, et mettent en œuvre des réactions archaïques (et parfois maladroites car ce sont des réactions d’urgence vitale, utiles dans certaines situations où il faut réagir très vite, dégageant parfois une énergie excessive dans un contexte ordinaire) pour faire face au danger. C'est à ce stade qu’une somatisation pourrait faire partie des réactions possibles.
Dans le cadre de ce paradigme, le "processus morbide" se décompose en deux phases :
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Une phase de pathologie, pour gérer la souffrance morale.
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Une phase de guérison ou « maladie », une fois le stress réglé ou digéré, pour retrouver la santé.
La PATHOLOGIE
L’émotion est prise en charge par le cerveau limbique. C’est sa fonction. Mais si "l'urgence" de la situation est vécu comme "extrême", notre mental est court-circuité et le cerveau réagit de manière archaïque, mettant en route des processus qui semblent inadéquats selon notre logique et notre bon sens.
Le cerveau n’est qu’un ordinateur. Sa puissance est prodigieuse, sans commune mesure avec les ordinateurs les plus puissants qui peuvent exister à ce jour. Mais nous devons bien comprendre qu’un ordinateur n’est pas réellement intelligent, il ne peut que calculer, associer, et réagir en fonction des programmations dont il dispose.
Pour faire face à cette situation d'urgence extrême, il va donc calculer et choisir la réponse qui lui semble la plus adaptée. Même si cela ne nous semble pas cohérent, c’est pour lui, toujours, la meilleure solution possible.
Quelques exemples :
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Si notre enfant est en danger de mort, il met en route la construction d’un cancer du sein (cancer glandulaire capable de fabriquer de grandes quantités de lait) car pour lui, le danger de mort par excellence, c’est la famine.
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Si nous sommes séparés de cet enfant, la solution va être de construire une sorte de néo-cordon ombilical dans le but de retrouver le contact avec lui (cancer canalaire du sein).
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Si quelqu'un nous a fait une crasse ignoble, une "merde" certes virtuelle, la solution pour lui est de construire du gros intestin – sous forme de tumeur – pour pouvoir digérer cette crasse.
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Si nous considérons que nous ne valons rien et que nous "encombrons" nos concitoyens, il va ordonner le démontage de notre squelette de notre vivant (cancer de l’os en lyse). Mais avec une connotation variable selon la coloration de notre dévalorisation. Le bassin si le problème est d’ordre sexuel ou génital, les côtes s’il est de l'ordre de l'affection (embrassade), les os du crâne si c’est surtout intellectuel, etc. !
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Pour mettre en place cette sorte de soupape de sécurité qu’est le cancer et assurer son "suivi" et son contrôle, nos microzymas vont sélectionner une zone du cerveau que nous nommons par convention le "Foyer de Hamer", décelable sur un scanner cérébral sans préparation.
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Si nous prenons l'exemple de la construction d'une tumeur, nous savons aujourd'hui qu'elle va être organisée, vascularisée et innervée de manière parfaitement contrôlée. Elle n’est jamais anarchique. Les cellules, construites sur place par les microzymas, n’ont aucun goût pour le tourisme. L'hypothèse des métastases est, selon moi, à reconsidérer de manière rigoureusement scientifique : c'est à dire en tentant de la réfuter. Mais cela n'a jamais été fait. Pourtant, personne n'a pu déceler une cellule cancéreuse faisant du tourisme.
Grâce à la mise en route de ce processus pathologique, notre stress va redescendre à un niveau compatible avec la prudence, le bon sens et la survie. Même si nous restons tendus et énervés.
Pendant cette phase, notre tension est plus élevée qu’à l’habitude, nous mangeons moins et donc nous maigrissons la plupart du temps (sauf dans le cas de l’obésité que nous verrons plus loin), nous restons énervés et irritables mais raisonnablement. Notre terrain (sang) est ALCALIN et OXYDÉ selon la bioélectronique.
Pendant cette période, la pratique du jeûne peut être très salutaire. Nous savons qu'au bout de deux ou trois jours de jeûne, le cerveau n'a plus de glucose pour "carburer" et le foie synthétise des corps cétoniques qu'il va utiliser. Ces substrats ont un rendement énergétique beaucoup plus élevé que le glucose. Cela nous permettra d’élargir notre conscience, éventuellement de découvrir le stress causal et de le gérer (le "digérer") de manière efficace.
La prise de vitamines en quantités suffisantes donnera à nos microzymas une parfaite visibilité et une efficience remarquable. Notons bien ici qu’il est indispensable de prendre de manière continue, du 1er janvier au 31 décembre (pour un adulte en bonne santé) :
- 8 à 10 g par jour d’Acide L-Ascorbique,
- 2 gélules deux à trois fois par jour d’un complexe de vitamines B suffisamment dosé comme le Complexe Paracelse,
- 300 mg par jour de vitamine E naturelle,
- 2 à 4000 UI par jour de vitamine D3.
Le problème est que cette phase passe le plus souvent inaperçue. Un cancer est toujours indolore et ne provoque que bien rarement des complications pendant sa phase de pathologie.
La MALADIE
Par convention, je considère que la "maladie" est le retour à la normale une fois le stress disparu ou géré d’une manière ou d’une autre.
Le problème est que cette phase, contrairement à la pathologie, est particulièrement "bruyante" : douleur, inflammation, troubles fonctionnels (occlusion, obstruction d’un écoulement), gonflement des lésions, fatigue intense...
En Bioélectronique, le sang va devenir ACIDE et OXYDÉ la plupart du temps. C’est donc lors de cette maladie nous consultons.
Il est clair que tous ces symptômes sont alarmants, parfois dangereux. Il n'est pas question de rester les bras croisés sans rien faire.
Le problème est que la médecine allopathique n'a pas encore intégré la dimension psychosomatique des maladies. De ce fait, elle n'a pas toujours une réponse mesurée et adaptée à la situation. Il faudrait qu'elle puisse comprendre que la maladie est une phase de guérison à accompagner et non pas à contrer de manière systématique avec des thérapies "héroïques" mortifères.
Certes, la chirurgie peut être indispensable. La radiothérapie peut parfois être nécessaire. Mais nous savons aujourd'hui de manière claire et scientifique que les chimiothérapies ne sont pas efficaces et causent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. A moins qu'elles ne puissent être injectées localement, au niveau de la lésion, pour minimiser les effets sur l'état général.
Par ailleurs, bien souvent, nous tirons un bénéfice secondaire de notre statut de malade. Nous sommes entourés de personnes compatissantes et sympathiques, nous sommes cajolés par nos proches et peut-être enfin "reconnus"…
Et puis nous aurons à supporter la pression de notre entourage – affolé – pour nous faire "SOI NIER" de la manière la plus radicale possible.
C’est pendant cette période qu’il va être essentiel d’apporter à nos microzymas tous les ingrédients dont ils ont besoin :
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De l’eau de très bonne qualité, aussi pure que possible, en abondance.
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Du sel pour essayer de contrebalancer la peur, à coupler éventuellement avec une cure de GINSENG.
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Des matériaux de qualité : matières grasses nobles, protéines de préférence animale, sels minéraux.
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Du carburant – le plus pur et donc le mieux raffiné possible – à savoir du glucose que l’on trouve en particulier dans les bonbons (les vrais, au sucre !)
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Des vitamines en quantités importantes : 10 à 20 g par jour d’Acide L-Ascorbique et 2 gélules 4 à 5 fois par jour de Complexe Paracelse (vitamines B, A et bambou).
Si nous respectons ces cinq conditions, si nous acceptons de nous reposer pour laisser notre énergie vitale se focaliser sur le processus de guérison, si nous nous faisons accompagner sur le plan psycho-spirituel, nous pourrons plus facilement accéder à la guérison.
Beaucoup de personnes me demandent conseil pour des cures massives de vitamine C. Il est clair que la vitamine C peut aider. Mais attention : elle n’est pas une panacée universelle ni un remède miracle. Elle est un facteur bénéfique parmi les autres. Couplée à un complexe de vitamines B, elle peut aider vraiment.
LA CRISE EPILEPTOÏDE
Notons bien qu'à la fin de ce processus de "maladie" (guérison), il peut se produire ce que la psychosomatique nomme la crise épileptoïde. Et cette crise peut inquiéter à juste titre. Elle serait causée par une sorte de décharge électrique cérébrale au niveau du foyer de Hamer (un peu comme l'arc électrique qui se produit lorsque nous actionnons un interrupteur électrique) qui va se traduire de manière bruyante au niveau de la symptomatologie.
Si nous prenons l’exemple d’une tumeur du gros intestin ou bien d’une tumeur pulmonaire, la crise épileptoïde se traduira généralement par une émission de sang plus ou moins importante et visible. C’est parfois impressionnant. Cracher du sang ou évacuer du sang par l’anus est toujours angoissant. Et c’est là qu’une fois de plus, il ne faut pas nous laisser gagner par la peur. C’est au contraire - la plupart du temps - le signal de l'entrée en convalescence parce que le gros du travail de guérison est terminé.
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CONCLUSION
La PSYCHOSOMATIQUE me semble une piste de recherche essentielle. Couplée à la prise en charge normale de la médecine, elle devrait permettre dans bien des cas d’améliorer le pronostic et d’apporter du bien-être aux malades. Il devient essentiel de nos jours de coopérer avec les services médicaux officiels - en particulier en cancérologie, mais pas seulement - pour le plus grand bénéfice des patients.
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Dr Alain Scohy