
étang des Landes (23)



étang des Landes (23)
Le SUCRE : ami ou ennemi ?
Je vous propose de revisiter cette question à la lumière de la biologie et des microzymas, de la psychosomatique, et du bon sens !
INTRODUCTION
De nos jours, l’unanimité semble faite entre tous les praticiens de santé, de quelque bord qu’ils soient : Le sucre serait mauvais, il serait source d’addiction, il nourrirait le cancer, il serait à l’origine du diabète, des artérites, de l’obésité, des caries dentaires, de l’oxyurose chez les enfants. Et il acidifierait le terrain, facilitant la maladie.
J’ai l’habitude d’être rebelle… En tous cas, de me poser des questions. Un consensus n’est pas une preuve scientifique. Je trouve un peu trop facile de mettre tous ces maux sur le dos de ce sucre, un tel régal !
Et puis, si le sucre était si mauvais que ça :
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Pourquoi le réflexe automatique des médecins, en cas d’urgence, est-il de poser une perfusion de glucose ?
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Pourquoi les vétérinaires et les éleveurs de chevaux tartinent-ils de miel les plaies des animaux pour accélérer la cicatrisation ?
Si par ailleurs nous observons la nature, et en particulier les arbres nos frères, nous constatons des choses bien étonnantes : je vous propose deux extraits du livre de Brigitte SCOHY : L’AQUARELLE DE LA VIE :

C’est grâce à la chlorophylle que la feuille de l’arbre élabore des sucres à partir de l’eau en provenance de la sève montante et du gaz carbonique de l’air. Elle a besoin, pour réaliser cette synthèse, de l'énergie des rayons solaires. Ces sucres sont essentiels à la construction des tissus de l’arbre et à sa croissance. Ce mécanisme libère un résidu gazeux : l'oxygène que nous respirons !
Aujourd’hui, beaucoup prétendent que le sucre serait mauvais pour la santé.
Pourtant, le sucre est la vie ! L’arbre en stocke une partie dans son tronc, ses branches et ses racines. Ces réserves lui permettent de survivre aux stress qui l’endommageraient, et de construire de nouvelles feuilles au printemps.
Les champignons construisent un véritable réseau de fibres que l’on pourrait comparer au réseau internet [1]. Dans leur milieu naturel, ils ont la tâche de transmettre différents messages aux arbres de la forêt.
Contrairement à nous autres, humains, les arbres n’ont pas inventé la monnaie ! Mais ils utilisent un système d’échange : les champignons transmettent les informations en échange d’une partie de leur production de sucre. Ils sont bien rémunérés puisqu’ils reçoivent un tiers de cette production. Tout travail mérite salaire !
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[1] Le réseau secret de la nature, éd. Les arènes, Peter Wohlleben, p 153
Je vous propose de revenir dans un premier temps sur des données que la médecine officielle n’a pas encore intégrées :
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La réalité des microzymas,
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La psychosomatique.
Nous verrons ensuite la chimie du sucre et son intérêt dans la dynamique de la vie, puisqu’il est le principal carburant des microzymas. Nous reprendrons ensuite les diverses accusations à l’encontre du sucre.
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LES MICROZYMAS
Selon la biologie moderne :
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La vie organisée est dépendante de la cellule.
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Les gênes - porteurs de nos mémoires génétiques - se situent dans l’ADN qui se présente sous forme de chromosomes au cours des multiplications cellulaires.
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Il existerait des formes de vie primitives et adverses : les bactéries et les virus.
Toutes ces notions sont des hypothèses. Elles n’ont jamais été démontrées. Elles sont admises comme des évidences, mais pourtant, elles ne sont pas scientifiques car personne ne tente de les réfuter !
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La première des choses à bien comprendre, c’est que si l’être humain est un chef-d’œuvre, Celui qui l’a conçu et créé possède une intelligence inouïe, extraordinaire. Comment alors imaginer qu’une telle Intelligence ait pu créer des bactéries ou des virus pour anéantir son chef-d’œuvre ? D’autant que l’intérêt de ces êtres à nous anéantir serait très limité : ils ne pourraient guère survivre après notre destruction.
Ces notions sont pourtant entrées dans l’inconscient collectif.
Personne ne se pose de questions : pas plus les médecins que les biologistes ou les théologiens.
Même la plupart des médecines alternatives, dites "douces" et "holistiques", fonctionnent la plupart du temps à partir de ces bases théoriques, et tentent de restaurer un système immunitaire qui serait défaillant pour favoriser la guérison.
Pour ma part, je me pose vraiment la question : la guerre virale ou bactériologique existe-t-elle ?
Au 19ème siècle, un savant extraordinaire a posé les bases d’une véritable biologie du vivant : le Pr. Antoine Béchamp. Et ses découvertes sont d’une étonnante cohérence et permettent de reconstituer le puzzle de la vie, de la génétique et de la santé sous un tout autre angle. Ce savant a découvert le rouage essentiel de la vie, au cœur de tout être vivant : plante, insecte, animal, humain. Il lui a donné le nom de MICROZYMA.
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Il a pu déterminer les propriétés exceptionnelles de cette microcellule mesurant environ 60 nanomètres de diamètre.
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Il a constaté son rôle essentiel dans la construction des cellules, dans la fabrication des zymases ou enzymes, et dans toutes les transformations métaboliques du vivant.
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Il a démontré que ce sont les microzymas qui s’assemblent pour élaborer les bactéries qui sont des outils de guérison endogènes et non des ennemis à combattre en provenance de l’extérieur.
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Il y a quelques années, des géologues les ont redécouverts et les ont baptisés NANOBES ou NANOBACTERIES. (Sciences et Vie, janvier 2005).
Faute de connaître Béchamp, ils repartent à zéro et il faudra bien des années pour qu’ils corroborent tous les travaux de ce savant exceptionnel - à condition qu'ils poursuivent leurs recherches dans ce sens (mais il semblerait que non !)
Pourtant, avec la microscopie électronique, ils ont pu constater la présence, au cœur de chacun de ces microzyma, d’un cristal de silicium. Et cette découverte nous ouvre des horizons considérables, en particulier sur nos conceptions vis-à-vis des informations génétiques.
Ce cristal pourrait-il en être le support ?
Quel serait alors le rôle de l'ADN et de l'ARN ?​​​​​​​​​​​​​
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Les microzymas sont des bâtisseurs. Mais ils travaillent en cohérence, dans tout être organisé, grâce à des informations qui leur sont transmises, pas seulement génétiques.
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Ce cristal de silicium pourrait être la clé de voûte de ce processus d’information, comme les "puces électroniques" qui permettent à nos ordinateurs de fonctionner et de calculer.
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Le milieu aqueux dans lequel ils baignent pourrait aussi être un support d'informations par le biais de variations bioélectroniques.
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Il y a aussi les hormones et divers médiateurs chimiques.
Quelques citations de Béchamp :
La nature du monde organisé étant UNE dans ses multiples manifestations, on peut considérer que les granulations moléculaires que j’ai nommées microzymas sont, dans les végétaux et dans les animaux, les travailleuses qui sont chargées de tisser les cellules lorsque les conditions favorables sont réunies.
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Il observe du tissu conjonctif d’embryon, dans une zone qui deviendra un corps vertébral :
Il se fait une répartition des microzymas qui les fait apparaître comme uniformément répandus.
Ensuite, ils semblent se grouper, s'attirer : on voit des plaques granuleuses qui paraissent se condenser sous la forme de petites sphères dont le contour est à peine accusé”.
Après 24 heures d'incubation environ, on commence à voir apparaître la cellulosité (les cellules).
Après 48 heures, le phénomène s'est accentué, et les corps des vertèbres sont nettement composés de cellules arrondies.
Et chose très digne d'attention, toutes ces cellules sont au même degré de développement : elles naissent adultes, si l'on peut ainsi parler.
Dans tous les cas, nous surprenons les microzymas se comportant de la même façon : ils se réunissent, se tassent sous forme d'une sphère, et ainsi réunis, ils se sécrètent une enveloppe, et la cellule est constituée. C'est là le résultat immédiat de l'observation, non pas le fruit d'un système préconçu.
Jamais dans un liquide, on ne voit se former une cellule ou un vibrionien sans qu'on note préalablement les microzymas qui en sont le point de départ. (…)
Nous verrons que dans un organisme déjà adulte, des cellules se forment par les microzymas suivant le même mécanisme. Encore une fois, pour qu'une cellule naisse, il n'est pas besoin d'une cellule antérieure : le microzyma – et le milieu créé par son activité chimique au sein de la masse qui le contient – suffisent. (…)
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LA PSYCHOSOMATIQUE
Le but de cet article n’est pas de reprendre l’historique et la mécanique de ce nouveau paradigme sur lequel ont travaillé des scientifiques remarquables : Groddeck, Laborit, Balint, Hamer, Fréchet et bien d’autres.
Il s'agit simplement d'en tracer quelques éléments essentiels pour étayer cet article :
Selon cette théorie, hormis les empoisonnements et les carences, toutes les pathologies et toutes les maladies seraient d’origine psychosomatique. Elles seraient toujours la résultante d’un stress monstrueux, imprévu, nous mettant en double danger de mort.
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En effet, si nous nous laissons accaparer par l’intensité de ce stress, nous risquons d’oublier les règles de prudence élémentaires et l’accident est bien probable.
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Par ailleurs, le niveau d’énervement est tel que nous sommes incapables de manger et de dormir.
En pareil cas, le cerveau intervient et met en place un processus de survie, qui peut être un désordre hormonal, une paralysie, une carie, une tumeur cancéreuse, un dysfonctionnement sensoriel, une dépression, voire une schizophrénie.
Mais nous devons bien comprendre que ce "processus morbide" se décompose en deux phases :
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Une phase de pathologie, pour gérer la souffrance morale.
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Une phase de guérison ou « maladie », une fois le stress réglé ou digéré, pour retrouver la santé.
La PATHOLOGIE
L’émotion est prise en charge par le cerveau limbique. C’est sa fonction. Mais si "l'urgence" de la situation est vécu comme "extrême", notre mental est court-circuité et le cerveau réagit de manière archaïque, mettant en route des processus qui semblent inadéquats selon notre logique et notre bon sens.
Le cerveau n’est qu’un ordinateur. Sa puissance est prodigieuse, sans commune mesure avec les ordinateurs les plus puissants qui peuvent exister à ce jour. Mais nous devons bien comprendre qu’un ordinateur n’est pas réellement intelligent, il ne peut que calculer, associer, et réagir en fonction des programmations dont il dispose.
Pour faire face à cette situation d'urgence extrême, il va donc calculer et choisir la réponse qui lui semble la plus adaptée. Même si cela ne nous semble pas cohérent, c’est pour lui, toujours, la meilleure solution possible.
Quelques exemples :
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Si notre enfant est en danger de mort, il met en route la construction d’un cancer du sein (cancer glandulaire capable de fabriquer de grandes quantités de lait) car pour lui, le danger de mort par excellence, c’est la famine.
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Si nous sommes séparés de cet enfant, la solution va être de construire une sorte de néo-cordon ombilical dans le but de retrouver le contact avec lui (cancer canalaire du sein).
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Si quelqu'un nous a fait une crasse ignoble, une "merde" certes virtuelle, la solution pour lui est de construire du gros intestin – sous forme de tumeur – pour pouvoir digérer cette crasse.
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Si nous considérons que nous ne valons rien et que nous "encombrons" nos concitoyens, il va ordonner le démontage de notre squelette de notre vivant (cancer de l’os en lyse). Mais avec une connotation variable selon la coloration de notre dévalorisation. Le bassin si le problème est d’ordre sexuel ou génital, les côtes s’il est de l'ordre de l'affection (embrassade), les os du crâne si c’est surtout intellectuel, etc. !
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Pour mettre en place cette sorte de soupape de sécurité qu’est le cancer et assurer son "suivi" et son contrôle, nos microzymas vont sélectionner une zone du cerveau que nous nommons par convention le "Foyer de Hamer", décelable sur un scanner cérébral sans préparation.
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Si nous prenons l'exemple de la construction d'une tumeur, nous savons aujourd'hui qu'elle va être organisée, vascularisée et innervée de manière parfaitement contrôlée. Elle n’est jamais anarchique. Les cellules, construites sur place par les microzymas, n’ont aucun goût pour le tourisme. L'hypothèse des métastases est, selon moi, à reconsidérer de manière rigoureusement scientifique : c'est à dire en tentant de la réfuter. Mais cela n'a jamais été fait. Pourtant, personne n'a pu déceler une cellule cancéreuse faisant du tourisme.
Grâce à la mise en route de ce processus pathologique, notre stress va redescendre à un niveau compatible avec la prudence, le bon sens et la survie. Même si nous restons tendus et énervés.
Pendant cette phase, notre tension est plus élevée qu’à l’habitude, nous mangeons moins et donc nous maigrissons la plupart du temps (sauf dans le cas de l’obésité que nous verrons plus loin), nous restons énervés et irritables mais raisonnablement. Notre terrain (sang) est ALCALIN et OXYDÉ selon la bioélectronique.
Pendant cette période, la pratique du jeûne peut être très salutaire. Nous savons qu'au bout de deux ou trois jours de jeûne, le cerveau n'a plus de glucose pour "carburer" et le foie synthétise des corps cétoniques qu'il va utiliser. Ces substrats ont un rendement énergétique beaucoup plus élevé que le glucose. Cela nous permettra d’élargir notre conscience, éventuellement de découvrir le stress causal et de le gérer (le "digérer") de manière efficace.
La prise de vitamines en quantités suffisantes donnera à nos microzymas une parfaite visibilité et une efficience remarquable. Notons bien ici qu’il est indispensable de prendre de manière continue, du 1er janvier au 31 décembre (pour un adulte en bonne santé) :
- 8 à 10 g par jour d’Acide L-Ascorbique,
- 2 gélules deux à trois fois par jour d’un complexe de vitamines B suffisamment dosé comme le Complexe Paracelse,
- 300 mg par jour de vitamine E naturelle,
- 2 à 4000 UI par jour de vitamine D3.
Le problème est que cette phase passe le plus souvent inaperçue. Un cancer est toujours indolore et ne provoque que bien rarement des complications pendant sa phase de pathologie.
La MALADIE
Par convention, je considère que la "maladie" est le retour à la normale une fois le stress disparu ou géré d’une manière ou d’une autre.
Le problème est que cette phase, contrairement à la pathologie, est particulièrement "bruyante" : douleur, inflammation, troubles fonctionnels (occlusion, obstruction d’un écoulement), gonflement des lésions, fatigue intense...
En Bioélectronique, le sang va devenir ACIDE et OXYDÉ la plupart du temps. C’est donc lors de cette maladie nous consultons.
Il est clair que tous ces symptômes sont alarmants, parfois dangereux. Il n'est pas question de rester les bras croisés sans rien faire.
Le problème est que la médecine allopathique n'a pas encore intégré la dimension psychosomatique des maladies. De ce fait, elle n'a pas toujours une réponse mesurée et adaptée à la situation. Il faudrait qu'elle puisse comprendre que la maladie est une phase de guérison à accompagner et non pas à contrer avec des thérapies "héroïques" mortifères.
Certes, la chirurgie peut être indispensable. La radiothérapie peut parfois être nécessaire. Mais nous savons aujourd'hui de manière claire et scientifique que les chimiothérapies ne sont pas efficaces et causent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. A moins qu'elles ne puissent être injectées localement, au niveau de la lésion, pour minimiser les effets sur l'état général.
Par ailleurs, bien souvent, nous tirons un bénéfice secondaire de notre statut de malade. Nous sommes entourés de personnes compatissantes et sympathiques, nous sommes cajolés par nos proches et peut-être enfin "reconnus"…
Et puis nous aurons à supporter la pression de notre entourage – affolé – pour nous faire "SOI NIER" de la manière la plus radicale possible.
C’est pendant cette période qu’il va être essentiel d’apporter à nos microzymas tous les ingrédients dont ils ont besoin :
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De l’eau de très bonne qualité, aussi pure que possible, en abondance.
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Du sel pour essayer de contrebalancer la peur, à coupler éventuellement avec une cure de GINSENG.
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Des matériaux de qualité : matières grasses nobles, protéines de préférence animale, sels minéraux.
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Du carburant – le plus pur et donc le mieux raffiné possible – à savoir du glucose que l’on trouve en particulier dans les bonbons (les vrais, au sucre !)
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Des vitamines en quantités importantes : 10 à 20 g par jour d’Acide L-Ascorbique et 2 gélules 4 à 5 fois par jour de Complexe Paracelse (vitamines B, A et bambou).
Si nous respectons ces cinq conditions, si nous acceptons de nous reposer pour laisser notre énergie vitale se focaliser sur le processus de guérison, si nous nous faisons accompagner sur le plan psycho-spirituel, nous pourrons plus facilement accéder à la guérison.
Beaucoup de personnes me demandent conseil pour des cures massives de vitamine C. Il est clair que la vitamine C peut aider. Mais attention : elle n’est pas une panacée universelle ni un remède miracle. Elle est un facteur bénéfique parmi les autres. Couplée à un complexe de vitamines B, elle peut aider vraiment.
Notons bien qu'à la fin de ce processus de "maladie" (guérison), il peut se produire ce que la psychosomatique nomme la crise épileptoïde. Et cette crise peut inquiéter à juste titre. Elle est causée par une sorte de décharge électrique cérébrale au niveau du foyer de Hamer (un peu comme l'arc éléctrique qui se produit lorsque nous actionnons un interrupteur électrique) qui va se traduire de manière bruyante au niveau de la symptomatologie.
Si nous prenons l’exemple d’une tumeur du gros intestin ou bien d’une tumeur pulmonaire, la crise épileptoïde se traduira généralement par une émission de sang plus ou moins importante et visible. C’est parfois impressionnant. Cracher du sang ou évacuer du sang par l’anus est toujours angoissant. Et c’est là qu’une fois de plus, il ne faut pas nous laisser gagner par la peur. C’est au contraire - la plupart du temps - le signal de l'entrée en convalescence parce que le gros du travail de guérison est terminé.
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Mais revenons au sujet de cet article : LE SUCRE !
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LE SUCRE – CARBURANT DES MICROZYMAS
Généralités
Les glucides représentent 1% de la masse corporelle. Ce sont des hydrates de carbone, à savoir un mélange d’atomes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Ils peuvent parfois être complétés par des atomes de soufre et/ou de phosphore.
Le glucose (ou dextrose) et le fructose (ou levulose) ont la même formule chimique. Ils ne diffèrent que par leur disposition spatiale. Notons que le saccharose est une association d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose.
Le fructose est plutôt le carburant des végétaux, le glucose celui des animaux.
Le FRUCTOSE peut être utilisé par un organisme animal à condition d’avoir été préalablement transformé en glucose au niveau du foie, ce qui implique un travail conséquent de la part de nos microzymas.
Contrairement au glucose, nos microzymas ne le reconnaissent pas et ne vont donc pas déclencher avec lui la mécanique hormonale adéquate (sécrétion d’insuline). Par ailleurs, le sentiment de satiété ne sera pas obtenu et le risque d’addiction est important, contrairement au glucose.
Le GLUCOSE est stocké normalement au niveau du foie sous forme de glycogène : une véritable chaîne de molécules de glucose qui sont libérées dans le sang à mesure des besoins. Une fois les capacités de stockage en glycogène saturées, les microzymas du foie le transforment en acides gras puis en triglycérides ou graisses.
Le bilan énergétique
De manière générale, toute "combustion" au sein de l’organisme libère environ 60% de chaleur et 40% d’énergie mécanique ou autre.
Au niveau des microzymas, à l’intérieur des organes, le glucose est le carburant de première intention.
La combustion du glucose peut se faire sans oxygène et très rapidement : elle fournit alors relativement peu d’énergie (deux molécules d’ATP pour une molécule de glucose) et il se forme des lactates ou acide lactique – bien connus des sportifs…
Mais, à l’état de repos, cette procédure nous donne 90 secondes d’autonomie ! Et ces secondes sont fondamentales pour mettre en route le mouvement en particulier. C’est dire la place fondamentale de l’approvisionnement en sucre dans la dynamique de la vie.
En présence d’oxygène, par le biais de cycles enzymatiques complexes – le cycle de Krebs et la phosphorylation oxydative – le glucose permet aux microzymas de produire 36 à 38 molécules d’ATP et de faire la synthèse d’acides gras et de protéines.
Les acides gras – constitués de carbone et d’hydrogène pour l’essentiel – regroupés en triglycérides (graisse) permettent de stocker l’énergie sur le plus long terme que le glycogène.
Le catabolisme direct des acides gras est plus complexe que celui du glucose. Il fournit, pour une molécule d’acide gras saturé, 146 molécules d’ATP. Mais il faut savoir que les acides gras ne peuvent pas être convertis en glucose.
Le cerveau, lui, ne sait pas utiliser les acides gras comme source de combustible. Il lui faut impérativement du glucose. Ce n’est qu’au bout de plusieurs jours de jeûne que le foie synthétise des corps cétoniques qui lui permettent d’avoir une source d’énergie complémentaire.
Les protéines peuvent également être utilisées comme fournisseurs de glucose. Mais cela amène la libération d’ammoniaque qui doit être métabolisé en urée au niveau du foie puis éliminé par les reins. Là encore, c’est un travail supplémentaire pour nos microzymas !
Il est donc clair que le GLUCOSE reste le carburant prioritaire pour le bon fonctionnement du vivant et en particulier du cerveau, suivi immédiatement par les acides gras, et en cas de jeûne prolongé, par les corps cétoniques.
LES ACCUSATIONS CONTRE LE SUCRE
Le sucre nourrit les cellules cancéreuses
C’est vrai et faux en même temps.
Ce ne sont pas les cellules cancéreuses qui utilisent le sucre mais les microzymas.
Les tumeurs cancéreuses sont, selon la théorie psychosomatique, des organes turbo qui ont besoin de plus de carburant et de plus de matériaux que les cellules "normales". N’oublions pas que le cancer est mis en place pour nous permettre de survivre à des stress graves, et reste sous le contrôle permanent du foyer de Hamer dans le cerveau. Ce n’est pas un processus maléfique mais un mécanisme de survie plus ou moins agréable.
Par ailleurs, les besoins en énergie de ces tumeurs sont tels que le sucre n’y intervient que de façon mineure : ce sont au contraire les acides gras – les graisses – qui vont leur apporter cette énergie.
Pendant la MALADIE ou phase de guérison, le pivot du contrôle de ce processus se situe dans le cerveau. Et nous l’avons vu, le cerveau a besoin de glucose pour être pleinement opérationnel. Ne l’en privons pas.
Consommer des sucres lents (amidons), ou du fructose, ou des sucres non transformés ni raffinés, va nécessiter une dépense d’énergie supplémentaire pour nos microzymas qui n’est pas opportune. La meilleure preuve est l’effet antalgique incontestable de la prise régulière de bonbons à base de glucose pendant cette phase de guérison.
La douleur semble être bien souvent un signal d’alarme que nous envoie le cerveau lorsqu’il lui manque un ingrédient pour faire son travail. (C'est particulièrement vrai par exemple lors d'une rage de dent !)
Le sucre serait acidifiant et donc néfaste
N’oublions pas que le processus cancéreux se met en place dans un terrain bioélectronique alcalin et oxydé. Ce terrain bascule en acidose de manière automatique lors de la phase de guérison.
Le pH du sang – sauf cas de force majeure – est régulé par le cerveau (au niveau du tronc cérébral qui est chargé de l’homéostasie). C’est lui qui en décide. Il a sous ses ordres des organes majeurs qui lui permettent de parvenir à ses fins, quelle que soit notre alimentation. Les poumons lui fournissent du gaz carbonique qui permettra la construction de carbonates qui serviront de tampon (pour éviter un excès d’acidose). Il peut faire synthétiser divers acides au niveau du foie. La peau et les reins lui permettent d’éliminer les trop-pleins inadéquats.
Notons bien par ailleurs que TOUS les aliments, sans exception, sont acides. Heureusement... En effet, nous savons de façon certaine que le terrain acide qui correspond à l’hydratation des tissus est synonyme de santé et de jeunesse. Le but de l’alimentation est justement de nous maintenir en santé et en jeunesse. La vieillesse se caractérise par une alcalinisation progressive de l’ensemble du corps associé à une déshydratation (le bébé est constitué de 90% d’eau et il est très acide, le vieillard de seulement 70% d’eau).
Le sucre provoquerait des caries dentaires
Ce genre de propos nous vient en droite ligne de la colonisation. Les occidentaux, lorsqu’ils ont conquis des territoires dit "sous-développés" à coup de fusils, mitraillettes, canons ou autres, ont amené avec eux le sucre blanc aux indigènes. Et ils ont constaté alors une multiplication considérable des caries dentaires, en particulier chez les enfants.
Si nous tenons compte de la psychosomatique, il est évident que ce phénomène n’a pas grand-chose à voir avec le sucre. En effet, pour le cerveau, la principale arme "naturelle" d’un mammifère, ce sont les crocs, les dents. Ces indigènes, s’ils se permettaient de résister à l’envahisseur, étaient massacrés. Il fallait donc, pour survivre, faire disparaître toute velléité de résistance : pour le cerveau, le meilleur moyen de survivre était donc de démonter les dents.
Je discutais récemment avec un éleveur de chèvres en "bio"… Il faisait systématiquement décorner ses chèvres dès la naissance pour éviter qu’elles ne se battent entre elles et ne se blessent. Faute de cornes, elles s’entendaient parfaitement bien. L’adage : "si tu veux la paix, prépare la guerre" est donc un non-sens pour le cerveau.
Notons aussi que l’émail dentaire est constitué de diamantine, une substance presque aussi solide et résistante que le diamant. Et nos dents, après notre mort, pourront subsister des milliers d’années quel que soit l’environnement chimique, mais bien sûr sans "stress". Il est donc évident que les caries répondent à des causes psychosomatiques et n’ont rien à voir avec ce que nous mangeons.
Le sucre et le diabète
Notre corps n’est pas un simple récipient rempli de diverses liqueurs. C’est un ensemble organisé de manière tout à fait extraordinaire. Nous ne pouvons que nous émerveiller devant l’intelligence de cette organisation.
Toute ingestion de glucose entraîne automatiquement la sécrétion d’insuline qui va permettre son utilisation immédiate ou sa mise en réserve sous forme de glycogène dans le foie ou d’acides gras. N’oublions pas que pour notre cerveau, le sucre restera toujours le carburant de base.
Prétendre que l’insuline est insuffisante ou inadéquate dans le diabète est une hypothèse non vérifiée. Il est clair que la glycémie augmente parce que le pancréas sécrète plus de glucagon, l’hormone pancréatique qui a cette fonction. Et cette sécrétion de glucagon répond à un ordre du cerveau. Prendre un traitement chimique ou à base d’insuline pour diminuer la glycémie entraîne obligatoirement une nouvelle stimulation de la sécrétion de glucagon et chronicise donc la situation.
La psychosomatique nous propose une autre explication du diabète qui n’a rien à voir avec nos ingestions de sucre. Selon ce paradigme, il s’agit toujours d’un conflit de résistance : il faut faire face à une situation de "bras de fer" psychologique et donc disposer d’un carburant rapide et immédiat : le sucre. Et il y a toujours en plus, par derrière, un ressenti de répugnance. Le fait de mettre ces problèmes psychologique à plat, essentiellement par un travail psycho-spirituel, permet de sortir de ce cauchemar.
Notons par ailleurs que le coma acidocétosique – la complication gravissime du diabète de type I – est lié indirectement à la présence de sucre en excès dans le sang qui affole le foie et les reins. Il en découle des éliminations de substrats essentiels par les urines qui sont à l’origine de carences mortelles.
La clé de la guérison du diabète ne peut donc pas se situer au niveau diététique mais bien au niveau psycho-spirituel.
Le sucre et l’artérite
Le sucre favoriserait l’artérite, tout particulièrement chez les diabétiques.
L’artérite est une inflammation de l’endothélium artériel, à savoir la muqueuse constituée de cellules juxtaposées qui tapisse l’intérieur d’une artère. Cette maladie est souvent présentée comme une complication du diabète.
Là encore, nous devons chercher plus loin. Lorsque nous sommes confrontés à la peur de perdre un territoire – ici essentiellement géographique – nous devons affronter un adversaire et nous retrouvons la notion de bras de fer virtuel dont je parlais pour le diabète.
Mais le cerveau a plus d’une corde à son arc. Pour augmenter encore notre capacité à résister, il peut aussi augmenter le flux sanguin localement, donc au niveau des jambes. Pour cela, il lui suffit d’ordonner aux microzymas locaux de démonter cet endothélium vasculaire pour augmenter le calibre de l’artère. Ce phénomène est inapparent, c’est une pathologie au sens psychosomatique.
En phase de réparation (la maladie), les microzymas vont construire un échafaudage localement, essentiellement à base de cholestérol maintenu en place par de la fibrine. Cet échafaudage peut obstruer alors le passage du sang dans l’artère et déclencher une nécrose sous-jacente plus ou moins importante. Par ailleurs, cet échafaudage peut perdurer dans le temps s'il est "enrichi" en métaux lourds qui ne devraient pas se trouver là... Notre civilisation moderne est source de nombreuses pollutions en métaux lourds, et les vaccins - avec leurs "adjuvants" soi-disant indispensables pour qu'ils soient efficaces - sont particulièrement nocifs sur ce plan (aluminium, mercure...).
Là encore, le sucre n’a rien à voir en tant que cause de l’artérite.
Sucre et obésité
Les pays occidentaux souffrent de plus en plus de ce problème. Il semble évident qu’il est concomitant à la prise de sucre et de sucreries sous toutes leurs formes. Et c’est bien normal puisque la graisse qui encombre ces personnes a pour origine la transformation du glucose en triglycérides.
La question est de savoir si l’obésité viendrait d’un excès d’ingestion de sucres et de graisse ou bien si l’excès d’ingestion serait la conséquence d’une nécessité pour le cerveau de devenir obèse.
La différence entre une personne obèse et une personne maigre, c’est le volume. Il se voit plus facilement du fait de son volume !
Je pense qu’il faut chercher la cause de l’obésité à ce niveau, et que l’ingestion en excès n’est que la conséquence de la peur de ne pas être vu et d’être abandonné. En quelque sorte, l’obésité est un équivalent de cancer.
Nous savons que l’enfant – pendant sa vie intra-utérine et jusqu’à la fin des sept premiers mois de sa vie sur terre – est persuadé qu’il est fusionné avec sa mère. Une grande psychanalyste, Mélanie Klein, explique qu’à partir du 8ème mois, il découvre qu’il n’en est rien. Mais il n’a pas encore pris conscience de la permanence des êtres et des objets autour de lui. Et il sait qu’il dépend de sa mère pour survivre. Pendant un mois, il vit la "crise du 8ème mois", à savoir une peur insurmontable de l’abandon.
Si sa mère est prévenue, si elle veille à rester toujours près de lui ou à répondre au premier de ses appels, il ne sera jamais obèse, quoiqu’il mange. Sinon, son cerveau lui ordonnera de faire du volume. Je précise ici que la présence du père ne peut pas compenser celle de la maman !
Un enfant qui a mal vécu cette crise du 8ème mois aura toujours tendance à devenir obèse. Ce qui explique que le problème ne se pose guère dans les pays sous-développés où les mamans ne quittent pas leur enfant, mais de plus en plus dans les pays occidentaux où les mamans travaillent à l’extérieur de plus en plus souvent.
Notons par ailleurs que les canards ou les oies que l’on gave ne sont jamais obèses !
Sucre et addiction
Il est clair que le fructose est source d’addiction car son absorption n’entraîne pas le ressenti de satiété. Le cerveau ne le reconnaît pas ! Il doit d’abord être transformé au niveau du foie en glucose.
Mais il est vrai que le sucre peut relever de l’addiction. Pourquoi ?
Nous devons comprendre que pour le cerveau, le SUCRE symbolise la TENDRESSE…
Notre monde en est de plus en plus dépourvu. Il suffit d’explorer les souvenirs d’enfance de la plupart de nos concitoyens pour s’en convaincre. Il est donc bien normal que notre cerveau se rabatte sur cet ersatz ! Le fait de fumer (c’est-à-dire symboliquement téter "maman") relève du même mécanisme.
L’oxyurose des enfants en particulier
Il semble clair que la consommation de sucre en excès semble favoriser la prolifération des oxyures dans le gros intestin. Mais cela pose un problème : car le sucre est absorbé avant de parvenir au niveau du gros intestin. Là encore, il nous faut chercher plus loin.
La carte d’identité biologique d’un mammifère, c’est le parfum sécrété par les glandes odoriférantes qui se situent au niveau du canal anal. C’est un fait qui explique que le premier réflexe de nos amis – chiens ou chats – lorsqu’ils se rencontrent, est d’aller flairer l’anus du voisin !
L’oxyurose entraîne un prurit anal.
Est-ce que cela ne serait pas la manifestation d’un conflit d’identité pour l’enfant ?
Pendant des millénaires, l’enfant a été objetisé, dressé, utilisé, maltraité… Aujourd’hui, il est livré à lui-même et abandonné aux mondes virtuels (télévision, jeux vidéo…), sans avoir d’ouverture spirituelle. Il ne sait plus qui il est.
Je crois que nous devrions nous poser les vraies questions à ce niveau. Et si votre enfant souffre de ce problème, le meilleur vermifuge naturel reste l’ail. Cru ou fermenté (mariné des semaines dans de l’eau salé pour lui faire perdre son côté un peu abrasif), il est d’une efficacité remarquable.
Les différentes formes de sucre que nous ingérons
Beaucoup de personnes considèrent que le sucre raffiné est pire que tout, sous prétexte qu’il n’existe pas en l’état dans la nature.
Contrairement à ce que l’on pense en général, le sucre raffiné est parfaitement pur, tout particulièrement le glucose que l’on trouve dans les bonbons de bonne qualité.
Le saccharose du sucre blanc contient 50% de fructose qui – lui – est relativement indésirable. Il génère plus facilement des addictions et son contrôle par l’organisme est moins facile compte tenu du fait que cette partie du saccharose n’amène pas de sécrétion d’insuline. Mais les 50% de glucose : oui bien sûr. Si, dans les cancers en phase de réparation, la douleur est considérablement améliorée par la prise de bonbons au glucose pur, ce n’est pas aussi net avec le sucre blanc.
Le miel et l’amidon des céréales sont constitués essentiellement de saccharose… Le sucre des fruits est plutôt du fructose.
Dans tous les cas, les sucres complexes d’origine végétale nécessitent un travail de transformation par les microzymas qui n’est pas forcément bienvenu pendant une phase de réparation comme une maladie. Nos ouvriers du vivant ne peuvent pas être au four et au moulin en même temps, et cela va entraver le bon déroulement du processus de guérison.
CONCLUSION
Je peux avoir oublié certaines accusations à l’encontre du sucre, mais je suis bien certain que toutes peuvent être revisitées différemment.
N’oublions jamais que le corps humain est une merveille d’organisation sans pareille. Nous pouvons avoir confiance dans l’intelligence infinie qui en est l’origine.
Ce qui bien sûr n’exclut pas la mesure et la sagesse en toute chose.
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Dr Alain Scohy​​​​​

