
étang des Landes (23)



étang des Landes (23)
La médecine de nos jours

La vie et les processus qui la sous-tendent sont d’une "formidable" complexité.
J’utilise ici le terme de formidable dans son sens le plus intense : c’est un peu comme lorsque nous nous trouvons au pied d’une haute montagne et que nous réalisons la différence de
proportion entre elle et nous.
Essayer de comprendre le vivant et ce qui nous semble être des dysfonctionnements de ses processus dans le cadre des maladies est donc un défi permanent.
Ne disposant pas de la science infuse, nous ne pouvons que proposer des hypothèses et tenter de les réfuter ou de les valider. Ce qui suppose de se remettre sans cesse en question sous peine de tomber dans le dogmatisme.
La médecine a fait aujourd’hui des progrès considérables dans bien des domaines. Et elle continue à en faire. Elle reste néanmoins balbutiante justement parce qu’elle se veut le plus scientifique possible : elle ne doit pas être une croyance ou une religion.
Psychosomatique
Nous connaissons tous l’effet placebo et l’effet nocebo…
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Un médecin a fait l’expérience, assez récemment, d’inverser les résultats de deux biopsies pour lésions gastriques de patients différents. L’un des deux était bénin, l’autre cancéreux. Le malade ayant reçu le résultat « bénin » a guéri en quelques semaines sans complication : il avait pourtant une lésion cancéreuse. L’autre est mort rapidement alors qu’il n’avait rien ; certes, il avait reçu le traitement anticancéreux qui n’est pas anodin.
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Un médecin américain relate qu’un homme est mort de froid après s’être enfermé par erreur dans un wagon frigorifique. À l’autopsie, il présentait tous les signes d’une forte hypothermie. Pourtant le frigo ne fonctionnait pas ! L’homme est mort d’avoir cru mourir de froid (Neurosciences et Éducation, Éditions De Boeck, Michèle Bourrassa, Ruth Philion, 2017)
Il est clair que nos croyances et notre moral influent directement sur l’évolution de notre santé.
Est-ce que nous tenons compte suffisamment de ces notions ?
Est-ce que notre peur du cancer – à nous autres thérapeutes – n’influe-t-elle pas directement sur l’évolution de la santé de nos patients ?
Les travaux du Dr Joseph Ledoux en Neurosciences explicitent que, dans certaines situations de stress majeur, l’amygdale et le thalamus court-circuitent le cortex préfrontal et donc le mental, et mettent en œuvre des réactions archaïques (et parfois maladroites car ce sont des réactions d’urgence vitale, utiles dans certaines situations où il faut réagir très vite, dégageant parfois une énergie excessive dans un contexte ordinaire) pour faire face au danger. Est-ce qu’une somatisation pourrait faire partie des réactions possibles ?
Un autre chercheur, Walter Cannon, précise que la décharge d’adrénaline déclenchée par le stress entraîne automatiquement l’arrêt des fonctions digestives et une mise en alerte physiologique de l’organisme. C’est-à-dire une bascule en ortho-sympathicotonie (ou sympathicotonie). Grâce à ce mécanisme, nous pouvons faire face à la situation stressante et trouver une solution, raisonnée si l’amygdale n’a pas court-circuité le néocortex, ou automatique et imprécise si elle l’a fait.
Nous considérons aujourd'hui le cancer comme un processus anarchique, désordonné et expansif. Pourtant, nous savons que les tumeurs cancéreuses ne sont pas constituées exclusivement de cellules "malades". Elles sont organisées et cohérentes, avec un système vasculaire (artériel, veineux et lymphatique) et nerveux. Est-ce que nous n’avons pas tendance à oublier ces données et à en faire des processus expansifs et anarchiques, alors qu'elles semblent dépendre d'un processus ordonné, cohérent qui a peut-être un but ? Ne faut-il pas plutôt comprendre le sens de ce processus pour pouvoir le désactiver ? C'est une hypothèse de la psychosomatique.
Nous devons tenir compte du risque que représentent la peur et la panique qu'entraîne le diagnostic. En présentant le cancer comme un phénomène incohérent, inexplicable et expansif, nous renforçons le sentiment d'impuissance et l'angoisse. Et on ne peut ignorer l'effet nocebo d'un tel phénomène. Pour autant, cela n'exclut pas la prudence et la vigilance. C'est un équilibre à trouver, un défi pour chaque médecin.
Aujourd’hui, la "Psychosomatique" m’apparaît donc comme une piste à explorer, couplée à la prise en charge normale de la médecine. Elle ne peut qu’apporter du bien-être aux malades et améliorer leur pronostic.
Vaccins ou Vitamines ?
Les vaccins
Nous entrons là dans un domaine qui nous est présenté comme sûr, évident, et qui plus est, fait l'objet de multiples obligations légales. A tel point qu'il est devenu difficile - mal vu, voire parfois interdit - de le questionner. Pourtant, c'est l'essence même de la science que de rester en questionnement. Aucun traitement n'est inoffensif, personne ne réagit de la même façon à une même substance.
Alors qu'on nous explique que les vaccinations auraient permis d'éradiquer certaines maladies si nous tenons compte des affirmations retrouvées dans les manuels destinés aux étudiants en médecine, il semble que la réalité soit beaucoup plus compliquée. En y regardant de près, nous constatons que, bien souvent, les épidémies avaient régressé bien avant le début des campagnes de vaccinations.
Tant du point de vue des méthodes scientifiques pour élaborer les vaccins que des résultats obtenus, ma conviction est que les vaccins n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité : prenons par exemple l’éradication de la variole, qui, selon l’OMS, serait liée à la mise en quarantaine des malades et non à la vaccination. Autre exemple, la polio : l'évolution de cette maladie semble corrélée avec l’utilisation d’un colorant, le vert de Paris à base d’arsenic, qui est entré dans la composition des pesticides agricoles au tout début de la "pandémie de polio", et du DDT à base d’arsenic et de plomb. Cette maladie a disparu lorsque ces épandages ont cessé [DES TORTUES JUSQU’EN BAS – p 343 et suivantes]. La plupart des campagnes de vaccination ont provoqué un grand nombre de cas de "polio vaccinale" en plus de la "polio sauvage" [Idem p 376 et suivantes]. Ils n’ont pas joué sur la disparition de la maladie.
La mise au point des vaccins et leur évaluation repose en théorie sur le principe des Études Randomisées Contrôlées en double aveugle (ECR). Mais plusieurs problèmes se posent ici :
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Ces ECR ne sont pas pratiquées avec de véritables placebos. Les groupes comparatifs reçoivent d’autres vaccins ou des mélanges d’additifs dont la nocivité est évidente, ce qui permet de minimiser artificiellement les effets délétères de ces pratiques.
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L’évaluation de leur efficacité se fait sur la présence d’anticorps spécifiques. Nous savons pourtant aujourd’hui de façon certaine que ces anticorps peuvent, au contraire, faciliter et aggraver la maladie correspondante. Et nous n’avons aucune certitude quant à un éventuel effet protecteur.
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Ils contiennent de nombreux additifs toxiques – aluminium, mercure et autres – pour lesquels les fabricants sont dispensées des études pharmacocinétiques contrairement aux médicaments usuels. Ils sont également dispensés des tests destinés à évaluer leurs potentiels cancérogène, mutagène et tératogène.
Pour évaluer scientifiquement la nocivité des vaccins, nous ne disposons donc pas de méthodologie validée et robuste pour les identifier avec certitude (ECR), en particulier sur le long terme.
Les effets secondaires sont répertoriés au mieux dans la quinzaine qui suit la vaccination, le plus souvent dans les quatre ou cinq jours. Aucune étude n’a jamais été faite sur les effets secondaires à long terme. La causalité entre la vaccination et un effet secondaire est donc bien difficile à établir. L’incertitude demeure, d’autant plus que ces effets indésirables sont sous-déclarés de manière notoire.
Par ailleurs, des études commissionnées par l’OMS prouvent de manière évidente que la pratique des vaccinations multiplie au moins par deux la mortalité des enfants vaccinés ! Elles ont été réalisées par une prestigieuse équipe originaire de Copenhague au Danemark et dirigée par un remarquable expert très favorable aux vaccinations multiples en Afrique : le Dr Peter Aaby (Evidence of Increase in Mortality After the Introduction of Diphtheria–Tetanus–Pertussis Vaccine to Children Aged 6–35 Months in Guinea-Bissau: A Time for Reflection? 19/3/2018 – Public Health - Volume 6 - 2018 | https://doi.org/10.3389/fpubh.2018.00079). Elle s’est faite à partir de 1981 avec le vaccin DTP-coqueluche. Une première étude sur des enfants âgés de 3 à 5 mois a été confirmée par une autre étude sur des enfants âgés de 6 à 35 mois. En moyenne, la mortalité infantile était multipliée par deux chez les enfants vaccinés. Cette augmentation de mortalité est d’autant plus à prendre en considération que les enfants vaccinés bénéficiaient d’une meilleure nutrition.
D'après une étude pilote de Anthony R. Mawson, Brian D. Ray, Azad Bhuiyan, Binu Jacob, chercheurs au département d'épidémiologie et de biostatistique de la Jackson University, les personnes vaccinées tombent beaucoup plus souvent malades que celles qui ne le sont pas.
Enfin, le lien entre les vaccins plurivalents et l’autisme est envisagé par de nombreux médecins : la fréquence globale des cas d’autisme est passée de 1 cas pour 10 000 à un cas pour 22 en Californie, 1 sur 29 dans l’ensemble des USA. Je vous renvoie au livre DENIAL (le déni) écrit par Marc Blaxill, économiste et père d’une fille adulte autiste. Il y documente le lien entre l’augmentation vertigineuse de l’autisme et l’ajout de nouveaux vaccins au calendrier pédiatrique…
Aux États-Unis, les enfants sont vaccinés dès la naissance et reçoivent près de 73 doses de 16 vaccins différents avant leur majorité. Les injections ARN contre le Covid et le RSV ont déjà été ajoutées au calendrier, d’autres sont prévues.
Le taux d’enfants autistes en France est heureusement plus bas : 1 sur 144, sans doute parce que le nombre de vaccins est moins important ?
Sources : Children’s Health Defense, Le tsunami de l’autisme, 3 avril 2024 et Le coût de l’autisme, 1 mai 2024).
Une autre étude célèbre du Dr Andrew Wakefield sur le lien entre le vaccin Rougeole-Oreillons-Rubéole et l'autisme (Cf. le film VAXXED) a été retirée du Lancet car soi-disant frauduleuse. En fait, ce chirurgien et chercheur aurait simplement oublié de demander l'autorisation de faire son travail de recherche et de suivi des enfants à un "comité éthique" ! Il est accusé par ailleurs de conflits d'intérêt parce qu'il défendait les parents des enfants concernés ! Est-ce que les journalistes et les médecins tiennent compte avec la même rigueur des conflits d'intérêt entre les diverses autorités politiques et médicales et les fabricants de vaccins ?
Au total, de nombreux essais cliniques ont été menés qui montrent qu’1 enfant sur 40 – parfois même 30, voire 20 – présente un effet indésirable grave suite à ses vaccinations (Voir le livre : "Des tortues jusqu’en bas, vaccins", science et mythe, éd. Résurgence p 79).
Dans notre société moderne, la pratique des vaccinations est perçue comme un bienfait conférant une protection contre de nombreuses maladies. Mais ce concept relève d’une croyance quasi religieuse et non de la science.
Avant de poursuivre la pratique des vaccinations systématiques, nous devons exiger :
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Que les fabricants fassent leur travail correctement avec des ECR confrontés à de véritables placebos,
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Que des études pharmacocinétiques sur le long terme soient mises en route pour tous les additifs présents dans les vaccins, tout particulièrement l'aluminium et le mercure.
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Que la recherche d’éventuels effets cancérigènes, mutagènes et tératogènes soit effectuée.
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Que toutes ces études soient vérifiées par des chercheurs indépendants, sans conflit d'intérêt.
Les vitamines
À l’inverse, la complémentation systématique en vitamines – dont l’innocuité est évidente sauf à dose excessive pour la vitamine D3 – apparaît bien plus efficace pour conforter la santé.
Nous devons faire évoluer nos connaissances et nos convictions et complémenter nos enfants et nous-mêmes en vitamines. La déchéance de bon nombre de nos aînés que nous observons aujourd’hui peut être évitée par une complémentation systématique en vitamines et par une alimentation plus saine. Encore faut-il que ces notions soient connues des médecins et autres thérapeutes et qu’elles soient mises en pratique de manière concrète le plus rapidement possible.
Nous savons aujourd’hui que contrairement aux posologies préconisées par les autorités de santé, tout adulte en bonne santé devrait consommer chaque jour – tout au long de l’année :
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8 à 10 grammes environ de Vitamine C sous forme d’Acide L-Ascorbique
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2 gélules une à deux fois par jour de Complexe Paracelse (Vitamines B, vitamine A et bambou) ou d'un produit équivalent.
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2000 UI par jour de vitamine D3
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300 mg par jour de Vitamine E naturelle.
Ces doses sont à adapter bien sûr aux enfants et aux personnes malades ou âgées.
Si ces substances ne font pas de miracles, nous savons qu'elles minimisent la gravité des maladies, sans doute en augmentant la vitalité et en améliorant le "terrain" des personnes qui en bénéficient. Il est vraiment étonnant de voir qu'elles ne sont pas mieux étudiées.
Si nous prenons par exemple le cas du tétanos, un essai clinique non randomisé, au Bangladesh [https://www.cochrane.org/fr/CD006665/WOUNDS_la-vitamine-c-pour-prevenir-et-guerir-le-tetanos#:~:text=La%20vitamine%20C%20ne%20peut,traitement%20du%20t%C3%A9tanos%20sont%20n%C3%A9cessaires], a inclus 117 patients atteints du tétanos. La vitamine C a été administrée par voie intraveineuse à raison d'1 g/jour en association au traitement standard. Lors du recrutement, les participants ont été classés en deux tranches d'âge et les résultats ont été communiqués par âge. Il y avait une différence significative au niveau de l'effet de la vitamine C entre les deux groupes d'âge (P = 0,01) :
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Chez les patients âgés de 1 à 12 ans (n = 62), le traitement par vitamine C a été associé à une diminution de 100% du taux de létalité du tétanos (intervalle de confiance (IC) à 95%, de -100% à -94%).
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Chez les patients âgés de 13 à 30 ans (n =55), le traitement par vitamine C a été associé à une diminution de 45% des cas de taux de mortalité (IC à 95%, de -69% à -5%).
Il est clair qu’1 gramme de Vitamine C par jour est significatif pour un bébé, mais qu’il aurait fallu injecter au moins dix grammes par jour pour le groupe entre 13 et 30 ans pour obtenir un résultat équivalent.
Certes, il ne s’agissait pas d’un essai clinique randomisé en double aveugle (ECR). Compte tenu de l’innocuité de la Vitamine C et du bénéfice espéré, une telle technique aurait été contraire à l’éthique. La communauté scientifique considère aujourd’hui que cet essai n’est pas concluant. Pourquoi ?
Pourquoi la Vitamine C n’est-elle jamais utilisée aujourd’hui pour le traitement de cette maladie ?
Pourquoi personne n'étudie jamais l'effet bénéfique éventuel d'une complémentation en vitamines pour cette maladie ou pour d'autres ? Est-ce que parce que les vitamines ne sont pas brevetables ?
Nous pouvons facilement constater que les vitamines augmentent considérablement la vitalité et limitent le vieillissement et ses effets pervers. Les personnes complémentées régulièrement, à longueur d'année, sont rarement malades. Nous devrions explorer cette piste de recherche de manière beaucoup plus sérieuse.
Dr Alain Scohy
Quelques éléments de BIBLIOGRAPHIE au sujet des vitamines
• Les vitamines au coeur du vivant d'Alain Scohy, éditions Edilivre
• Abusez des vitamines de Linus Pauling, éditions Sand, 1988
• Le Nouveau Guide des Vitamines, de Thierry Souccar et Jean-Paul Curtay, éditions du Seuil, 1996
• Forme et Santé : une révolution. La médecine Orthomoléculaire, de Dominique Rueff, éditions du Rocher, 1992
• Mort Subite du Nourrisson, du Dr Archie Kalokérinos, (traduit de l’anglais par Alain Scohy) éditions Édilivre
• Vitamine C, pour tous et pour la vie, de Dominique Rueff, éditions Jouvence, 2000
• Notre ange gardien, la Vitamine C, de Pierre Corson, éditions G.Trédaniel, 1995
• La thérapie des vitamines et de l’alimentation, de Michael Lesser, éditions Terre vivante


